Pourquoi un·e anthropologue déposerait-il·elle ses archives, où, et pour qui ?

Pourquoi un·e anthropologue déposerait-il·elle ses archives, où et pour qui ? Cette question, qui est au coeur de notre consortium, nous avons plusieurs fois essayé d’y répondre sous des formes diverses. Dans le cadre du du programme interlaboratoire « Archives de la recherche » à la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme (MMSH), une séance s’est tenue le 22 avril dernier (la 6ème session du séminaire) où Jean-Pierre Olivier de Sardan l’a posée sous forme d’introspection. Cet anthropologue africaniste a en effet fait don d’une partie de ses archives à la MMSH en 2017. Cette démarche s’est accompagnée de la la volonté d’en transférer une copie numérique à transmettre dans un laboratoire qu’il a co-fondé en 2001 au Niger, le LASDEL, le Laboratoire d’Études et de Recherche sur les Dynamiques Sociales et le Développement Local. C’est donc à partir d’une expérience concrète qu’il a partagé ses réflexions sur la conservation des archives de la recherche, leur partage et la possibilité de collaborations entre les laboratoires de recherche en France et en Afrique.

Pauline Muller, étudiante du Master 1 “Métiers des archives et des bibliothèques. Médiations de l’histoire et humanités numériques” a rédigé une synthèse de cette intervention sur Les carnets de la phonothèque que nous vous proposons de lire. En présentant ce billet, nous sommes aussi très heureux, de partager un moment avec Marie-Dominique Mouton, qui a dirigé la bibliothèque Dampierre et qui est parmi celles et ceux qui ont contribué à créer cet espace de réflexion qu’est le Consortium des ethnologues.

Bonne lecture sur https://phonotheque.hypotheses.org/33401

Consultez le fonds Jean-Pierre Olivier de Sardan

Image à la une : Image 00:46 minutes du film documentaire Sassalé, réalisé par Jean-Pierre Olivier de Sardan (1972). Tous droits réservées au CNRS.